Le Poulpe est de retour avec un nouvel opus intitulé « La fille du Poulpe. Les cols des Amériques » écrit par Thomas Canteloube. Cette fois-ci, l’enquête menée par Gabriella nous emmène dans les Cévennes, sur les traces de la chute tragique d’un journaliste chilien.
Les dernières parutions chez Moby Dick
Vient de paraître chez Moby Dick Les cols des Amériques de Thomas Cantaloube et Faut pas prendre les enfants de la rue pour des connards sauvages de Maryssa Rachel. Deux autres livres sortiront en octobre. Les deux font le père de Jean-Bernard Pouy, l’inventeur de la série, et Des clics et des claques de Dominique Sylvain.
Du Poulpe à La fille du Poulpe, le concept n’a pas changé. Les titres continuent de jouer avec les mots, et les textes gardent la même impertinence et la même ironie face aux événements du monde, avec des enquêtes où Gabriella, la fille du Poulpe, suit les traces de son père, Gabriel Lecouvreur, surnommé « Le Poulpe » dans la première série en raison de ses longs bras.
Dans Les cols des Amériques, Thomas Cantaloube, auteur d’une trilogie sur les débuts de la cinquième République et ses conséquences postcoloniales, aborde le maintien de l’ordre à la française, doctrine qui s’est répandue dans le monde entier après la guerre d’Algérie et la bataille d’Alger. Les cols des Amériques fait référence à La escuela de las Americas, l’établissement militaire américain qui a formé de nombreux militaires sud-américains dans les années 70.
Thomas Cantaloube nous transporte dans les Cévennes, où le corps d’un journaliste chilien a été découvert en montagne. Nous rencontrons un préfet douteux, des gendarmes peu subtils et divers anciens militaires et barbouzes. C’est à la fois léger et captivant, idéal pour un voyage en TGV. Par ailleurs, l’éditeur Moby Dick a récemment réédité trois titres du Poulpe au printemps, La petite écuyère a cafté de Jean-Bernard Pouy, Un trou dans la zone de Franck Pavloff et La bonne à tout fait de Franz Bartelt.
Les Jeux olympiques : nouvelles parutions, rééditions et poches
Les Jeux olympiques ont inspiré des ouvrages sur des sportifs hors du commun ou aux destins extraordinaires. Commençons par un athlète remarquable, Abebe Bikila, ancien soldat éthiopien. Son histoire est racontée dans Vaincre à Rome par Sylvain Coher, paru en format poche chez Babel, la collection Poche d’Actes Sud. En 1960, à Rome, le 10 septembre, Abebe Bikila remporte le marathon olympique. Mais ce n’est pas tout, en plus de sa victoire et du record du monde en Italie, plus de 20 ans après la prise d’Addis-Abeba par Mussolini, Bikila court les 42 kilomètres, pieds nus, sur le macadam romain.
En pleine période de décolonisation, ce jeune africain décroche l’or et honore tout un continent. Avec passion et une sensibilité particulière, Sylvain Coher nous plonge dans les pensées et la tête de Bikila pour nous raconter cet exploit et cette revanche symbolique d’un monde sur un autre. C’est ce que propose Vaincre à Rome de Sylvain Coher, publié chez Babel Actes Sud.
Source de l’article : Francetvinfo
