« Un p’tit truc en plus » : Des jeunes motivés par le film pour animer des vacances adaptées

"Ça a balayé toutes mes angoisses" : comment "Un p'tit truc en plus" a encouragé des jeunes à animer des vacances pour personnes en situation de handicap
          Parmi les 10 millions de spectateurs qui ont vu le film d'Artus au cinéma, certains ont eu un déclic. La comédie phénomène relate la cavale de deux malfrats cachés au milieu d'une colonie de vacances pour jeunes porteurs d'un handicap mental.

Certains des 10 millions de spectateurs qui ont assisté à la projection du film d’Artus au cinéma ont été profondément touchés. Cette comédie à succès raconte l’histoire de deux criminels en fuite qui se retrouvent par hasard au sein d’une colonie de vacances pour jeunes en situation de handicap mental.

Un succès incroyable qui inspire de nouvelles vocations ? Le film « Un p’tit truc en plus » a dépassé les 10 millions d’entrées au cinéma le samedi 17 août. Depuis sa sortie en salles au début du mois de mai, le premier long métrage d’Artus est devenu le plus grand succès de l’année au box-office français, et même le plus gros succès depuis la pandémie de Covid-19. Cette comédie met en scène la cavale de deux malfrats, père et fils, qui se cachent au sein d’une colonie de vacances pour jeunes porteurs de handicap mental pour échapper à la police.

Certains spectateurs ont été tellement inspirés par ce film qu’ils ont décidé d’encadrer leur propre séjour adapté cet été. Six de ces néophytes ont partagé leur expérience avec franceinfo, évoquant les moments où la réalité a rejoint la fiction, mais aussi ceux où elle s’en est éloignée, parfois de manière douloureuse.

Parmi eux, Eulalie, une étudiante infirmière de 20 ans, a répondu à une annonce sur Facebook pour encadrer des séjours adaptés cet été. Après avoir vu le film, elle a été touchée par le lien entre Artus et les vacanciers et a été inspirée à vivre cette ambiance de grande famille. Noah, un étudiant en droit de 20 ans, a également été motivé par le film à franchir le cap de l’encadrement d’un séjour adapté pour la première fois.

A lire aussi  Vacances : Départs classés rouge vendredi et samedi en France, week-end 14-Juillet en orange au niveau national

Thibault, un étudiant en pharmacie de 25 ans, a quant à lui été confronté à ses propres inquiétudes avant de partir encadrer un séjour pour personnes porteuses de handicaps mentaux. Malgré ses appréhensions, il a été touché par la complicité et l’esprit de colo qui se dégageaient du film d’Artus.

Justine, 24 ans, responsable de séjour depuis 2021, confirme que la complicité représentée à l’écran se retrouve dans la réalité des séjours adaptés. Cependant, elle souligne que la vie d’accompagnateur comporte aussi son lot de responsabilités et de stress, bien loin de ce que montre le film.

Les nouveaux encadrants ont également été confrontés à des situations inattendues et délicates, comme gérer les premières aides à la toilette. Malgré ces défis, ces jeunes ont tous été touchés par l’expérience unique et enrichissante d’encadrer des vacanciers en situation de handicap.

Jérôme Durand, président de l’association Bien-Etre Tourisme Loisirs Handicap, se montre optimiste quant à l’impact positif que le film d’Artus pourrait avoir sur le recrutement de nouveaux encadrants pour des vacances adaptées. Il espère que ce succès cinématographique suscitera de nouvelles vocations dans le domaine de l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

Source de l’article : Francetvinfo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *